Histoire d'un nichoir (ou nul ne sert de courir, il faut partir à point)
Comme vous l'avez peut-être remarqué, ce nichoir fait main n'est pas réellement adapté à la nidification des oiseaux de nos contrées. Il a été fabriqué il y a bien longtemps par mon père pour l'élevage de petites perruches (ondulées, euphèmes...), d'où le perchoir, la taille et la hauteur de l'ouverture.
En espérant attirer et observer un couple de mésanges, je l'ai placé sur un chêne à quelques mètres de ma fenêtre. Finalement, c'est un couple de rouges-queues à front blanc qui l'a vite adopté parmi d'autres en 2018 (galerie "Reproduction du rouge-queue à front blanc"). Il se l'est réapproprié en 2019 (même couple ?), mais ses occupants sont partis pour une raison inconnue après avoir pourtant confectionné un nid douillet à l'intérieur.
Alors qu'il se dégrade et nécessite des rafistolages de fortune (il n'était pas conçu pour l'extérieur), il a, en 2020, attiré d'autres espèces, comme vous pouvez le voir dans cette galerie. D'autres nichoirs sont pourtant prévus pour ces espèces et installés plus au calme, mais étonnamment, c'est celui-ci qui remporte tous les suffrages...
En 2021, les rouges-queues à front blanc reprendront leurs habitudes avec une nouvelle nichée fructueuse, et ce sont finalement les rouges-gorges qui parviendront enfin à y nicher en prenant les rouges-queues de vitesse en 2022 (galerie "Reproduction du rouge-gorge").
Je tiens aussi à préciser que le perchoir n'est pas nécessaire, bien au contraire. Je ne l'ai gardé que pour faciliter la photographie et parce que le nid est à l'abri. Dans le cas contraire, il peut servir de support à un prédateur pour y pénétrer et faire des ravages.